DIFFUSER LA RECHERCHE
Une fois les données brutes recueillies lors des expériences, ces informations doivent être analysées puis interprétées afin de répondre à la question de recherche.
Une fois les données brutes analysées, interprétées et discutées, l’objectif du chercheur est que les nouvelles connaissances acquises soient partagées le plus largement possible.
Les résultats sont alors susceptibles d’être diffusés à tous les publics concernés : chercheurs, bénéficiaires de la recherche (personnes malades, aidants, proches, soignants…), société civile, dans la pathologie concernée mais également pour toute autre pathologie partageant les mêmes problématiques. Les supports de diffusion utilisés doivent donc être adaptés aux différents lectorats.
Ainsi, la diffusion envers la communauté scientifique passera par des publications scientifiques (livres, articles, revue, manuscrits de thèse…) et/ou des communications lors de rencontres scientifiques spécialisées telles les colloques/congrès/meetings, sous forme de présentation orale (‘talk’) ou d’affiches (‘poster’).
La communication envers les bénéficiaires et la société civile nécessite un exercice de vulgarisation préalable, afin de rendre la science la plus accessible et intelligible possible.
La Loi de Programmation de la Recherche a mis l’accent sur le partage de la culture scientifique. Elle encourage diverses solutions pour la favoriser :
- Science ouverte : mouvement qui vise à rendre les données scientifiques accessibles à tous les niveaux de la société
- Recherche participative : vise à donner leur place aux citoyens dans la production des savoirs et de l’innovation, aux côtés des chercheurs
- Médiation scientifique : parfois assimilée à la vulgarisation, parfois considérée comme complémentaire, elle cherche à articuler savoirs professionnels et savoirs profanes et à favoriser le dialogue entre Sciences et Société.
Pour aller plus loin : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/diffusion-de-la-recherche-dans-la-societe-et-l-economie-renforcer-les-relations-entre-les-46097
L’association ayant une connaissance fine du paysage de sa/ses pathologies d’intérêt, en particulier au sein de la société civile, elle est la plus à même d’aider le chercheur à définir l’ensemble des publics concernés et à choisir le support de diffusion le plus adapté à chaque public.
La mise à disposition de rapports et articles vulgarisés participe également à la diffusion des résultats de la recherche. Certains outils de vulgarisation sont disponibles gratuitement :
https://collectifconscience.org/le-vulgarisateur-galactique/
https://accros.etsmtl.ca/affiche_scientifique/guide.pdf
Néanmoins, la vulgarisation est un exercice très exigeant, alliant expertise technique scientifique et capacités pédagogiques. Vulgariser un mauvais article peut s’avérer très délétère. Le conseil scientifique de l’association peut, préalablement à la vulgarisation, s’assurer de la qualité scientifique des données vulgarisées. L’association peut ensuite aider fortement les chercheurs à rendre leurs résultats compréhensibles par tous les publics de la société civile.
L’association pourra également aider matériellement au partage des résultats de la recherche :
- En soutenant financièrement :
- Les frais de publication dans les revues scientifiques
- Le déplacement des chercheurs dans les évènements de diffusion de la connaissance. Certains colloques ou meetings représentent parfois des budgets difficiles à planifier à l’avance ou à lever auprès des agences de financement, en particulier pour les étudiants, thésards et post-doctorants recrutés au sein des laboratoires. Ces budgets représentent quelques centaines d’euros et jusqu’à plus de 1000€ pour de grands colloques Outre-Atlantique.
- En organisant des occasions de diffusion de la recherche :
- Auprès des chercheurs : l’organisation de réunions scientifiques dédiées peut permettre de créer ou maintenir une dynamique collaborative entre les chercheurs.
- Auprès des bénéficiaires et du grand public : l’organisation de rencontres scientifiques permet un dialogue entre le chercheur et le bénéficiaire de ses résultats et participe de la diffusion des résultats et parfois à contrer des ‘fake-news’.
Enfin, l’association peut jouer un rôle de diffusion au sein des politiques en incitant l’élaboration de recommandations ou en s’assurant que les nouveaux résultats de recherche soient pris en compte dans les bonnes pratiques (PNDS – Protocole Nationaux de Diagnostic et de Soin…).
Les outils pour les adhérents de l’Alliance maladies rares :
- RDV WEB « Organiser une journée scientifique » – Vidéo du 24/09/2019
- Universités d’Automne de l’Alliance « Organiser un colloque scientifique » – Réunion du 22/10/2021
- 10 étapes pour organiser un événement d’association
Témoignages à venir.
Si vous souhaitez témoigner, n’hésitez pas à nous contacter.
